Chocolat Show
Comparaison aux autres drogues.
Pour une personne dite accro au chocolat à la vue de la sucrerie, sa réaction sera la même qu’un toxicomane devant une drogue. Peut-on donc comparer le chocolat à une drogue ? Observons donc s'il contient des similitudes aux drogues.
Tout d’abord en analysant le chocolat on remarque qu’il contient plusieurs substances psychoactives telles que des dérivés d’amphétamines, des cannabinoïdes, des alcaloïdes... et bien d’autres.
Dans un premier temps on trouve dans le chocolat l’anandamine qui est un neurotransmetteur cannabinoïde endogène, qu’on retrouve aussi dans le cannabis.
Le cannabis est un produit dérivé principalement des plantes femelles du chanvre indien, il provoque une sensation d’euphorie, un sentiment d’apaisement, une modification des perceptions et une légère somnolence. Il agit aussi physiquement en accélérant le rythme cardiaque, en ralentissant les réflexes, en stimulant l’appétit, donnant la bouche sèche et les yeux rouges. Cette derniere joue un rôle important dans la régulation de l’appétit, ainsi que du sentiment de satisfaction et de récompense, à des niveaux très élevés. Elle peut décupler le plaisir ressenti lors de la consommation alimentaire.
L’anandamine présente dans le chocolat et dans le cannabis est donc en parti la cause du plaisir intense provoquée lors de la dégustation. Mais elle pourrait aussi jouer un rôle au niveau de la régulation de la douleur et du sommeil. Ce neurotransmetteur a été découvert en 1996 dans le chocolat, mais le chocolat n’en contient que très peu et ne produit donc aucun réel effet.
De plus le chocolat contient de la caféine qui est aussi un alcaloïde, elle stimule le système nerveux et le système cardio-vasculaire. Elle va augmenter la production d’adrénaline, se qui va élever notre niveau d’intention et va produire un pic d’énergie.
C’est d’ailleurs la substance psychoactive la plus consommée au monde et elle est légale dans tous les pays. Elle augmente donc la production de dopamine dans les circuits du plaisir, se qui entraîne donc la dépendance.
C’est alors la caféine qui peut provoquer le léger effet stimulant du chocolat, mais en contient trop peu pour entrainer un effet comparable à celui du café.
On trouve aussi, la phényléthylamine qui est un alcaloïde agissant tel un neurotransmetteur, il est donc présent dans le chocolat mais est suspecté de ne pas agir sur le système nerveux et donc de ne pas procurer les effets des mêmes drogues qui le contiennent généralement : la MDMA, la mescaline et les amphétamines.
La MDMA est une drogue de synthèse dérivée des amphétamines provoquant un effet de bien être, stimulant et euphorisant. La mescaline est une substance hallucinogène extraite d’un cactus mexicain le peyolt. Les amphétamines sont des médicaments agissant sur le cerveau, elles agissent comme des coupe faims, et aident à diminuer la fatigue physique et psychique. C’est donc la phényléthylamine dans le chocolat qui influence notre humeur, nous apaise et agit comme un anti-stress.
Le chocolat contient donc plusieurs molécules de substances psychoactives, mais en très faibles doses. Il ne peut donc pas être considéré comme une drogue et donc le risque de devenir addict est minime voir inexistant.